Salah Oudahar
Salah Oudahar est poète, metteur en scène, comédien, diplômé de sciences politiques. Il enseigne à l’université de Tizi-Ouzou jusqu’en 1992, date à laquelle il quitte l’Algérie pour s’établir à Strasbourg où il développe un travail au croisement de la recherche, de la création artistique, de l’action culturelle, sur les questions d’histoire et de mémoire. Il est membre fondateur, ancien Directeur artistique du Festival Strasbourg-Méditerranée, ancien Président de la Cie Mémoires vives.
Il est l’auteur notamment de deux recueils de poésie, Les témoins du temps et autres traces (éditions À plus d’un titre, 2021) et Ce pays d’où tu viens. Les galets de l’oubli (Éditions d’en bas, Collection À plus d’un titre, 2025).
Le corbeau qui m’aimait
Éditions d’en bas (Suisse), poèmes, 2025, 120 p., 19 €
« Ce pays d’où tu viens
Ses rêves
Ses brûlures
Ses lèvres
Sa bouche nue »
Présentation de l’éditeur : « C’est une géographie personnelle de son pays natal l’Algérie que Salah Oudahar trace dans ses poèmes au lyrisme concentré, aux paroles sobres et puissantes pour évoquer les paysages, les vestiges de l’Histoire et les balafres des guerres. Au-delà de ces histoires intimes aux parfums de jasmin, de basilic, de figuiers et de grenadiers, se forgent les récits de l’exil, la force des amitiés, des compagnonnages littéraires.
On y croise des figures aimées, des fantômes et des absents, la tête lourde et le cœur serré. Les poèmes où les mots seuls s’enchaînent sur la page, sont autant de voix qui résonnent et convoquent les lumières de juillet, les nuits pleines d’étoiles et les eaux glacées de décembre. Les pierres, galets et rochers sont les témoins sur les chemins de ces vies multiples.
Les textes et les photographies qui les accompagnent se placent dans ce creuset qui fait se croiser et se fracasser des histoires simples, le quotidien paisible et le surgissement du fracas du monde et son cortège de violences. Ces figures complexes sont évoquées avec simplicité et ce qui frappe dans la poésie de Salah Oudahar c’est la puissance évocatrice des textes, leur rythme paisible, joyeux et soudain vibrant et empli de souffles brûlants. »
